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Invention
Dans son premier sens, ce mot désigne une pièce de construction nouvelle. Les premières chansons descriptives de Jannequin furent appelées inventions. Mais Bach reprit ce terme pour écrire de courtes pièces didactiques d'écriture contrapuntique, étude indispensable à tout jeune pianiste qui veut comprendre comment jouer une fugue.
Largo
Indication de tempo la plus lente de la musique classique, demandant un jeu large et grave. Chez Beethoven, cette expression prit un sens pathétique.
Madrigal
Pièce de musique vocale au XIVe siècle en Italie et dont la forme ne disparut que quatre siècles plus tard. D'abord la forme comprenait 2 ou 3 voix, elle était construite sur des tercets ; une ligne vocale différente était consacrée à chaque vers et était reprise pour la strophe suivante. Landini est le premier nom que l'on retient. A la Renaissance, le mot recouvrait une forme nettement plus évoluée : les poèmes utilisés étaient d'une grande qualité, l'effectif vocal était augmenté à 4 ou 5 voix, le langage musical devenu plus raffiné était de nature contrapuntique et la forme plus libre. L'apogée fut atteint avec les madrigaux de Monteverdi et de Gesualdo.
Marche
Pièce de musique, au rythme marqué régulièrement, et de mesure binaire, faite pour imiter le pas de l'homme. Les marches militaires peuvent être de quatre tempi différents selon l'action menée. Elle à été beaucoup exploitée par tous les grands compositeurs comme pièce de caractère ou comme intermède dans les opéras.
Mascarade
Divertissement à grand spectacle dans lequel des personnages masqués défilaient dans les rues, suivis de chanteurs et d'instrumentistes. Ils avaient surtout lieu au moment du carnaval.
Masque
  1. Effet de masque : disparition totale ou partielle de la perception d'un son lors de l'émission simultanée d'un second son.

  2. Aux XVIe-XVIIIe siècles, divertissement dramatique (chant, danse et texte parlé).
Mazurka
Danse ternaire paysanne avec des accents variables, originaire de la province de Mazurie en Pologne. Elle fut introduite dans la musique de cour au XVIIe siècle. Elle fut popularisée, dans une forme idéalisée, principalement par Chopin, puis Glinka et Tchaïkovsky.
Mélodie
  1. Par opposition à l'harmonie, une succession de notes possédant une forme musicale. Les lois de la mélodie ont toujours été très floues, obéissant aux goûts des différentes époques.

  2. Equivalent français du Lied germanique. Les grands compositeurs de cette forme furent Berlioz, Fauré et Debussy.
Menuet
Danse à trois temps d'origine française qui comprend deux parties et se conforme au modèle A-A-B-B-A. Lully l'introduisit à la cour de Louis XIV et elle connut une grande vogue en tant que danse avant d'être incluse dans une pièce de musique de concert, la suite. Le menuet devient ensuite le troisième mouvement des sonates et des symphonies et garda cette place jusqu'à ce que le scherzo la lui prenne.
Messe
Principale cérémonie du culte catholique.
L'ordinaire la messe, c'est-à-dire la partie de la grand-messe ou messe chantée qui ne varie pas, fut d'abord écrit en plain-chant. Avec l'introduction progressive de la polyphonie, de nombreux compositeurs écrivirent des pièces qui avaient pour thème les différentes parties de l'ordinaire, Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus et Agnus Dei. À ceux-ci s'ajoutent : l'introït, le graduel, l'alleluia, la séquence, l'offertoire et la communion.
Certains compositeurs, dont en particulier Bach avec sa Messe en si, ont laissé des chefs d'oeuvre. Ce ne fut que plus tard que de la musique fut écrite pour accompagner le propre ou partie de la grand-messe qui change selon les occasion. Les messe de requiem de Mozart et de Berlioz en sont des exemples célèbres.
Mouvement
  1. Vitesse à laquelle une composition est jouée. Il y a huit indications de mouvement de base qui vont du largo au presto.

  2. Partie d'une oeuvre qui possède sa forme propre. Une sonate comporte généralement quatre mouvements de formes et de tempi différents.

  3. Direction d'une ligne mélodique : celle-ci peut être de mouvement ascendant ou descendant, conjoint ou disjoint selon que les notes se suivent par tons ou par intervalles plus grands. Lorsqu'il y a plusieurs mélodies simultanées, elles peuvent être en mouvement contraire, c'est à dire l'un ascendant et l'autre descendant, ou en mouvement parallèle, C'est-à-dire que l'une reproduit les intervalles de l'autre en commençant sur une autre note.
Opéra bouffe
Opéra satirique, humoristique et léger, très en vogue en France dans la deuxième partie du XIXe siècle. Il est dérivé de l'opera buffa. Le compositeur le plus connu dans ce genre est Offenbach.
Ouverture
Pièce orchestrale placée au début des opéras ou des suites comme introduction. L'ouverture à la française est une pièce en trois parties : lent - vif - lent. Les parties lentes, en valeurs pointées avec des trilles sur les notes longues, ont toujours un caractère très solennel tandis que la partie rapide a généralement un style fugué. La notion d'ouverture est née au XVIIIe siècle mais cette forme n'a atteint son épanouissement qu'avec les ouvertures de Beethoven et celles de Mendelssohn.
Partimento
Pièce improvisée à partir d'une mélodie sur un instrument à clavier. Ce genre était pratiqué en Italie au XVIIe siècle.
Passacaille
Pièce instrumentale comprenant une basse obstinée sur laquelle se greffent de multiples variations, généralement sur une mesure à trois temps.
Passepied
Danse originaire de Bretagne, très à la mode à la cour de Louis XIV. Elle se danse en croisant et décroisant les pieds, ce qui explique son nom. Son tempo est modéré et sa mesure binaire. Le contrepied fut intégré à certaines suites instrumentales.
Pavane
Danse de cour de mesure binaire, d'un tempo lent et d'un caractère noble. Née au XVIe siècle à Padoue, elle fut vite pratiquée dans toutes les cours d'Europe.
Poème symphonique
Aux XIXe-XXe siècles, décrit ou raconte en musique ; pas de structure précise.
Prélude
Première pièce d'une suite.
Récitatif
Sorte de discours mélodique dont le texte est à moitié parlé et à moitié chanté. Il est employé dans les opéras pour décrire l'action
Rondeau
Du XIIe au XVe siècle, chanson vocale ou instrumentale de forme fixe (a b/a a a b/a b).
Rondo
Forme musicale comprenant un refrain et des strophes et qui se déroule de la façon suivante : refrain, premier couplet, refrain, deuxième couplet, etc. La musique étant variée naturellement au moment des couplets.
Sarabande
Danse lente et noble, provenant d'Espagne et introduire en Europe au XVIe siècle. Elle est de mesure ternaire avec un appui sur le deuxième temps. Elle fût introduite dans la suite.
Scherzo
Mot italien signifiant "plaisanterie". Au XVIIe siècle c'était une pièce brève, d'un caractère léger. Beethoven lui donna une grande importance en l'introduisant dans ses sonates pour remplacer le menuet. Le scherzo adopta la forme du menuet mais prit un caractère de plus en plus dramatique que Chopin et Brahms exploiteront dans des pièces assez longues, en un seul mouvement.
Sérénade
Du latin serus, "tardif". Au sens général, une musique du soir, par opposition à l'aubade, musique de l'aube. Originalement, un concert de voix et d'instruments donné la nuit, en plein air, sous les fenêtres de quelqu'un, pour lui rendre hommage. Depuis la fin du XVIIIe siècle, la sérénade est une forme instrumentale pour un petit ensemble, empruntant des éléments de la suite et de la sonate. Par exemple, la "Petite Musique de Nuit" K. 525, de Mozart.
Sinfonia
Au XVIIe siècle, nom donné à une musique de forme mal définie, confondue au XVIIIe siècle avec l'ouverture à l'italienne. Terme encore employé pour les ouvertures des opéras de Rossini, Donizetti, Bellini, Cherubini.
Skocna (skočna)
Danse folklorique tchèque, « Danse sautante » que l'on retrouve également dans les Danses Slaves de Dvořák.
Sonate
Forme musicale dont l'origine remonte au XVIIe siècle. Venant d'un mot latin signifiant "sonner", ce terme désigne d'abord surtout des pièces pour violon. Il s'appliqua par la suite à deux sortes de musique la sonate d'église, noble, comportait quatre mouvements (lent, vif, lent, vif) ; la sonate de chambre comprenait un prélude et quelques mouvements de danse. Au XVIIIe siècle, les deux genres fusionnèrent et Mozart et Haydn lui donnèrent sa forme classique : un premier mouvement comportant deux idées antagonistes qui après un développement, arrivent à se détendre ; un mouvement lent puis une danse le suivent. Beethoven et ensuite les compositeurs du XIXe siècle élargirent ce cadre, rendant les formes plus souples et plus amples. Il convient aussi de distinguer deux significations différentes de ce mot : dans une de ses acceptions, il désigne une pièce pour un instrument seul (surtout le piano), dans l'autre il désigne une forme musicale : la forme sonate est surtout utilisée dans les premiers mouvement mais peut servir à écrite n'importe quelle pièce.
Sturm und drang
Terme allemand signifiant "tempête et élan" ou encore "orage et passion". Mouvement littéraire germanique, sombre et inquiétant, dont l'oeuvre maîtresse est le roman "Les souffrances du jeune Werther" de Goethe (1774). Caractérisé par la contestation du rationalisme et l'accentuation de toutes les émotions, de tous les sentiments, le sturm und drang se traduit en musique par une profonde subjectivité et par la propension à utiliser des tonalités en mode mineur.
Style
Eléments permettant de reconnaître la personnalité et les caractéristiques d'une oeuvre, d'une forme ou même d'une interprétation. Le style caractérise une époque (baroque, classique...)
Ständchen
Mot allemand signifiant "sérénade".
Suite
Groupe de pièces sans forme très précise, le seul lien entre elles étant l'emploi d'une tonalité unique. La première pièce est un prélude, c'est-à-dire une forme libre. Vient ensuite une série de danses dont l'ordre et le nombre varient selon les compositeurs et les époques. Chez Bach, on trouve l'Allemande, la Courante, la Sarabande, deux Menuets et enfin une Gigue mais il peut y avoir un plus grand nombre de pièces (l'Aria, l'Anglaise, la Gaillarde, la Bourrée, la Fortane, le Passepied, etc. ... ). Chaque pièce a un caractère et un rythme bien défini et elles sont toutes écrites dans le même moule : deux parties répétées avec un mouvement harmonique vers la dominante ou la relative majeure, et un retour vers la tonalité première.
Tiento
En espagnol, équivalent du prélude ou du ricercare.
Toccata
  1. De l'italien toccare, toucher, dans le sens de toucher au clavier. C'est une pièce de virtuosité avec une forme libre donnant l'impression d'improvisation. La toccata la plus connue est celle en Ré mineur de Jean-Sébastien Bach.

  2. Ensemble instrumental portugais comprenant, en général, un accordéon, un concertina, un tambour, une guitare, un triangle et un reco-reco.
Trio
  1. Composition musicale pour trois voix ou instruments, et la formation vocale ou instrumentale qui l'exécute. En musique de chambre, les trios les plus fréquents sont : le trio avec piano (piano, violon, violoncelle), le trio à cordes (violon, alto, violoncelle), le trio d'anches (hautbois, clarinette, basson), mais toutes les autres formations peuvent être également utilisées.

  2. Dans le mouvement de menuet, scherzo ou autre pièce apparentée de la sonate (symphonie, quatuor, etc.), le trio est la partie centrale précédant la dernière reprise, contrastant par son orchestration plus légère et son caractère souvent plus mélodique. Au temps de Lully, le trio était confié à un trio de deux hautbois et un basson, d'où son nom.
Virelai
Du XIIe au XVe siècle, chanson vocale ou instrumentale de forme fixe (a b b a a).

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