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Aboès
Hautbois du Couserans (France).
Accordéon
Instrument à anches libres provenant de Saxe et de Bohème, aujourd'hui de partout dans le monde. Différents types existent : chromatique, diatonique, piano/à bouton.
Accordéon à touche piano
Voir Accordéon chromatique.

Apparu dans les années 1850, il demeure très pratiqué dans certains pays, tels les Etats-Unis, le Canada, les pays d'Europe centrale...

Il s'accomode, à la main gauche, de différents systèmes : basses composées pour l'exécution des musiques populaires ou basses chromatiques pour les musiques classiques, contemporaines, jazz...
Accordéon chromatique
Dans le courant du XIXème siècle, divers perfectionnements interviennent. Parmi ceux-ci : les registres (mise en vibration de plusieurs anches pour une seule touche enfoncée).
Le principe est bon, hélas, cela va donner parfois libre cours au mauvais goût ... ainsi ces sonorités désaccordées à l'extrême (trop souvent synonymes, aujourd'hui encore malheureusement, d'accordéon) et dont certains abuseront.
Rappelons à ce sujet que l'apparition de ce fameux registre musette est dû à l'époque au fait que l'accordéon n'était pas sonorisé et que les musiciens de bals se devaient d'avoir une sonorité la plus clinquante possible pour pallier le manque de puissance.

L'accordéon chromatique, l'instrument qui anime aujourd'hui encore les bals populaires, se développe dans le premier quart du XXème siècle.
Il se distingue de son ancêtre diatonique par les caractéristiques suivantes :
  • Adoption du principe uni-sonore : une touche fait entendre le même son lorsque le musicien ouvre ou referme son soufflet.
  • Clavier droit rationnel et uniformisé ; seules les rangées de touches sont inversées selon les pays.
  • Nouveau clavier gauche d'accompagnement (à basses composées) offrant, grâce à la mise au point d'une astucieuse mécanique, un maximum d'accords préparés à partir d'un minimum d'anches : il est ainsi possible d'aborder toutes les tonalités.


Sonorité musette :
musique folk
Yvette Horner - Perles de Crystal
Mais on trouve d'autre jeux, un jeu de flûte, un jeu de basson... et des combinaisons.
Hava Nagila
Forro, Os 3 do Nordeste
Musique tsigane, Taraf de Haïdouks - Dumbala Dumba

Pour ceux qui dénigrent à tort cet instrument, on en trouve dans les chansons de Renaud, Zebda... et bien d'autres !

A la main droite, on peut avoir des touches piano ou des boutons.
A la main gauche, ce sont toujours des boutons dont la disposition est la suivante :
  • pour chaque rangée on trouve (exemple de la rangée de Do) :

  • les rangées sont disposées dans l'ordre du cycle des quintes. En dessus de Do on trouve Sol, en dessous de Do on trouve Fa... donc Sib-Fa-Do-Sol-Ré-La-Mi... les accords correspondant à une tonalité sont très proches, ce qui facilite énormément le jeu.
Accordéon de concert
Dès le début du XXème siècle, quelques précurseurs s'acharnent à élever l'accordéon au rang d'instrument de concert. Parallèlement à l'essor des basses composées, ils expérimentent divers systèmes, dans le but de doter les appareils de deux claviers aux capacités identiques. Ces recherches conduisent aux deux modèles "classiques" aujourd'hui pratiqués :

  • L'accordéon dit "à basses chromatiques", dont le clavier gauche d'accompagnement (accords préparés) se transforme, par simploe enclenchement d'une touche, en une série de sons chromatiques, sur plusieurs octaves.
  • L'harmonéon, mis au pint par Pierre Monichon en 1948, présentant deux claviers rigoureusement identiques, avec de grosses touches de chaques côtés, système qui rejette les accords tout faits. Ce système a peu convaicu les accordéonistes hors de France.
Accordéon diatonique
Orchestre d'accordéons diatoniques, stage Mustradem 2003.

C'est en 1829 que Cyril Demian, facteur d'instrument autrichien, dépose un brevet pour l'invention de l'accordion. Ce dernier reçoit immédiatement les faveurs du public et connait une diffusion exceptionnelle. Les raisons du succès sont évidentes : de petite taille, l'accordion convient aux voyageurs et premet en outre l'exécution aisée des airs à la mode grâce à ses accords préparés, la mélodie et ses harmonies étant confondues, comme sur l'harmonica.

L'instrument de Demian est rudimentaire, mais évolue rapidement vers l'accordéon diatonique tel que nous le connaissons et qui, à la fin du XIXème siècle, a envahi de nombreuses contrées à travers le monde.

Caractéristiques essentielles :
  • Sons différents selon que l'on tire ou l'on pousse le soufflet.
  • Jusqu'à une douzaine de touches au clavier gauche d'accompagnement (basses et accords)
  • Une étendue d'environ 3 à 4 octaves de sons isolés et chromatiques au clavier droit.

Après une longue période d'oubli, le diatonique a resurgi du passé, à la faveur du mouvement folk des années 70.
Accordina
Cet instrument encore fort méconnu a été inventé par un accordéoniste, André Borel, en 1938. S'inspirant d'un instrument italien, la clavietta, il cherche à retrouver le son et les sensations d'un harmonica tout en y adjoignant un clavier à touches boutons identique à celui de son instrument de prédilection.

Alors que l'on aurait pu penser que cette synthése de l'accordéon et des instruments à vents "à bouche" intéresserait les accordéonistes soucieux d'offrir de nouvelles couleurs sonores à leurs interprétations, elle ne rencontrera qu'un (court) succès d'estime, et encore ! Dans les années 70, cet instrument semble voué à rejoindre la longue liste des instruments oubliés par l'histoire.

C'est Richard Galliano, dont on connait ses grandes qualités de tromboniste, qui sera le premier à le réutiliser, notamment dans divers CD (Spleen, Panamanatthan, ...), montrant ses richesses encore inexploitées. Du coup, toute une génération d'accordéonistes l'adoptent, comme : Daniel Mille, Francis Varis, Jacques Bolognesi, l'accordéoniste de La Mano Negra, ...

Le grand fabriquant français d'accordina se nomme Laurent Jarry, et travaille à Paris à La Boîte d'Accordéon.
Agogo
Double cloche à deux tons accordés (Brésil).
Alboka
Instrument du pays Basque à anches et à double chalumeau, utilisant deux cornes comme embouchure et pavillon. Il est joué avec une technique de respiration continue.
Allun
Tambour sur cadre berbère (Berabers et Chleuhs).
Altiste
Musicien qui joue de l'alto.
Alto
  1. La seconde partie de la polyphonie, au-dessous du soprano et au-dessus du ténor.

  2. Tessiture de la voix qui se situe entre la voix supérieure et le ténor. Le terme latin Contratenor altus, traduit en italien, a donné par contraction le mot contralto, la voix de femme la plus grave.

  3. Instrument à cordes un peu plus grand que le violon et accordé une quinte au-dessous de celui-ci. Sur les partitions, on écrit viola, de l'italien.

  4. Instrument à vent ; abréviation pour saxophone alto.
Anche (instrument à)
Languette mobile dont la vibration, provoqué par une émission d’air, produit un son caractéristique. On parle alors des instruments à anche. Exemples : clarinette, hautbois, accordéon...
Anche libre



L'anche libre métallique est le principe sonore de l'accordéon.

Une anche est une lamelle de roseau ou de métal, dont l'une des extrémités est fixe et dont l'autre vibre sous l'effet de l'air pulsé.

Nombreux sont les instruments qui fonctionnent à l'aide d'anches simples, doubles ou battantes (clarinette, saxophone, hautbois, basson, l'orgue liturgique...).

Contrairement aux autres types de lamelles vibrantes, l'anche libre se meut librement dans l'air, grâce à son élasticité ; elle ne rebondit contre aucun support. Elle est rivée par l'une de ses extrémités sur un châssis où a été percée une ouverture : la fenêtre. A l'intérieur de celle-ci, sous la pression de l'air qui provient du soufflet, l'anche se déplace de part et d'autre de son axe.

L'alimentation en air s'effectue de manière alternée (selon que l'on tire ou que l'on pousse le soufflet, le courant arrive d'un côté du chassis ou de l'autre); or, une anche ne vibre que si elle est attaquée du côté où elle rivée : c'est pourquoi on trouve toujours sur les accordéons dits chromatiques deux anches identiques pour la même note. Selon le sens du soufflet, l'une ou l'autre vibre.

La peau en cuir évite les éventueles vibrations parasites de la lamelle que n'est pas en action.

On accorde les anches à l'aide d'une lime ou d'un grattoir (en limant la base, le son descend; en limant l'extrémité, le son monte).
Antara
Terme utilisé par les Péruviens de Quechua pour désigner la flûte de pan en argile des Andes.
Aoud
Ce luth comporte une caisse de résonnance de forme allongée sur laquelle sont tendues cinq cordes doubles que l'exécutant pince à l'aide d'une plume.
Archet
Accessoire utilisé pour jouer certains instruments à cordes frottées comme le violon, et permettant de faire vibrer les cordes de l'instrument.

L'archet est constitué d'une mèche de crin de cheval, partie frottée sur la corde de l'instrument, et d'une baguette permettant de tendre la mèche de l'archet.
Arghoul (urgün, mijwiz, midjwiz)
Un des plus vieux instruments à vent à anche simple datant de la Ve et VIe dynastie. L'instrument se compose de tubes liés entre eux par une ficelle enduite de cire mêlée à de la résine de poix.
L'arghoul dont le mot viendrait de urgün, le mot arabe pour orgue, se distingue des autres doubles clarinettes en roseau par un bourdon qui peut s'additionner de plusieurs segments ou rallonges afin d'en modifier la tonalité (au maximum trois). Chacun des deux tuyaux possède un avant-corps plus étroit (rakaks ou lôam), partie intermédiaire. Le tuyau mélodique, percé de six trous s'appelle le badan, celui du bourdon : "radàd la àrdiah". Le chalumeau proprement dit s'appelle al balous (pluriel bawaliss).

Il existe essentiellement trois types d'arghoul : le grand arghoul (arghoul alkebir) dont le bourdon avec ses trois segments peut atteindre la longueur de 2,50 m, le moyen arghoul (arghoul al soghayr ou petit arghoul en arabe) et le petit arghoul (arghoul al asghar, le plus petit ouorma). Le plus grand, à cause de sa difficulté, due à l'écartement des doigts et à la capacité respiratoire requise (le musicien doit pratiquer le souffle continu circulaire), a quasiment disparu de nos jours.
Asik sasi
Instrument à 9 cordes proche du Bouzouki.
Atabal
Percussion cylindrique à deux têtes du Pays Basque, plus large que haut.
Atabaque
Tambour oblong frappé à la main (Brésil).
Autoharpe
Cithare avec un clavier à l'aide duquel un mécanisme complexe étouffe les cordes non voulues, laissant alors sonner les cordes correspond à un accord. Chaque touche du clavier fait un accord.
Baglama
Luth turc à long manche, environ un mètre. Membre de la famille des saz, aussi utilisé en Grèce. Cf Bouzouki.

Bagpipe
Terme courant pour la grande cornemuse écossaise.
Baguette
  1. Petit bâton utilisé par le chef d'orchestre pour battre la mesure et diriger les musiciens.
  2. morceau de bois avec lequel le batteur frappe sa batterie. Il existe aujourd'hui quelques baguettes en carbone.
Balafon
Xylophone à dix-sept, dix-neuf ou vingt lames de bois munies de résonateurs en calebasse (Afrique de l'Ouest et Afrique centrale).
Balalaïka
Luth de forme triangulaire, à trois cordes, employée en Russie.

Калинка (Kalinka)
Bandir (ou Bendir, abendaïr)
Origine: Afrique du Nord. Apparenté au tambourin, au riqq (tambourin arabe égyptien)

Constitué d'un cadre circulaire en bois de 40 à 60 cm de diamètre sur lequel une peau de chèvre est tendue. Le bendir est à mi-chemin entre le tambourin et la caisse claire. Il ne comporte qu'une seule face de percussion. Certains bendir possèdent, tendus sur la peau, trois fils perlés pour augmenter la résonance de la peau et lui donner un timbre caractéristique voisin de la caisse claire de batterie.
Bandola
Luth moderne de Colombie, en forme de larme, avec un dos plat ou concave.
Bandolim
Sorte de mandoline (Portugal, Brésil).
Bandonéon
Inventé par Heinrich BAND (à qui il doit son nom) à la fin des années 1840, cet instrument procède essentiellement du concertina, dont il représente une version améliorée. Ses deux claviers fournissent une échelle chromatique (aucun accord préparé) et son étendue est importante.

Le timbre si particulier de cet instrument provient de la forme des anches et de la mise en vibration simultanée de deux lamelles (pour une même touche) accordées à l'octave. Il existe des modèles chromatiques (uni-sonore) et diatoniques (bi-sonores).

Le bandonéon commence sa carrière dans les temples protestants allemands, démunis d'orgues, pour la poursuivre en Argentine, où il devient l'instrument privilégié du tango.

Voir des photos sur ce site
Bandourka
Petite guitare russe à cinq cordes, elle mesure 70 à 80 cm, sa table d'harmonie est en épicéa, son fond en bouleau. L'ouïe, a un diamètre important. Le manche assez large est délimité en cases grâce à des frettes amovibles en boyau.
Les cordes sont fixées au chevalet et sur des hampes en bois à la tête.

Elles sont accordées selon un accord parfait majeur ou mineur (Sol, Ré, Sol, Si ou Si b, Ré). Le procédé de jeu était le briatsanié, coups alternés sur toutes les cordes à la fois avec le bout des doigts de la main droite.
La bandourka, construite vers la fin du XVIIIe siècle, accompagnait la balalaïka ou le chant ; instrument hybride entre la guitare et la bandoura ukrainienne, elle était jouée surtout dans le nord de l'Oural, dans le Gouvernement de Viatka et en Sibérie occidentale. Son emploi s'étiola au début du XXe siècle.
Bandura (ou Bandoura)
Cithare ukrainienne comportant 50 cordes.
Bandurria
Instrument proche d'une petite mandoline, avec 12 cordes et un manche très court et large, très courant en Espagne.
Banjo
Instrument américain d'origine africaine. Proche de la kora mais avec un manche de guitare). On trouve des banjos à 4, 5, 6, 7, 8 cordes ou plus, le plus courant est le banjo à 5 cordes et le ténor (4 cordes). Il existe aussi le plectrum (long manche et 4 cordes), le Banjolele (banjo ukulélé) et le Banjolin (banjo mandoline).
Barbat
Nom iranien du Oud.
Barok
Terme yiddish désignant le violoncelle.

Il pouvait se jouer sanglé aux époules (pour marcher).

Les cordes en boyau étaient peu tendues et les notes aiguës rarement jouées, de sorte que le pouce n’était pas utilisé. L’archet, plus court, plus épais et aux crins moins tendus qu’actuellement, était tenu en "première position", vers le milieu. A l'origine, le son avait un caractère de "bourdon" ou de percussion, destiné surtout à augmenter le volume sonore en face d’un public bruyant de danseurs.
Baryton
Mot dérivé du grec barys signifiant bas, grave, pesant.
  1. Voix d'homme, de la famille des basses, située entre le ténor et la basse.

  2. Instrument à cordes frottées. Au 18e siècle, une variété de la viole de gambe caractérisée par l'addition de 9 à 24 cordes sympathique. Haydn a écrit plus de 150 oeuvres pour cet instrument. En italie, on le nomme viola di bordone.

  3. Instrument à vent de la famille des cuivres. C'est un membre de la famille des saxhorns, en si bémol, à trois pistons, de tessiture entre l'alto et la basse. L'euphonium (tuba ténor) est un baryton à quatre pistons.

  4. Dans la terminologie du jazz, le mot baryton désigne non pas le saxhorn, mais le saxophone baryton.
Basse
  1. La partie inférieure de la polyphonie.

  2. Tessiture la plus grave des voix masculines. Les basses se répartissent en trois divisions : basse profonde, basse chantante et baryton.

  3. Pour les instruments, basse dénote le plus grave de la famille ; par exemple, la clarinette basse.

  4. Dans la terminologie moderne, la basse est une abréviation pour la guitare basse.
Basson
Instrument à vent formant la basse dans la série des hautbois. Comme le hautbois, le basson est à anche double.

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