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I
C'est la note LA en japonais, s'écrit aussi い en hiragana et イ en katakana
Intervalle
Distance séparant deux sons entre eux. Trois cents savarts séparent deux notes de même nom (octave) et cinquante savarts deux notes voisines. L'intervalle de do à ré est appelé une seconde, celui de do à mi, une tierce et ainsi de suite. Après l'octave, les intervalles sont redoublés, c'est à dire semblables à celui de do à ré mais séparés entre-eux par huit notes.
Ionien (mode)
Mode de do. La gamme de do dans le mode ionien est Do Ré Mi Fa Sol La Si Do. Ce mode a un caractère majestueux.
JAPON (TODO)





FrançaisDo Ré Mi Fa Sol La Si Do
Japonais
alphabet hiraganaは に ほ へ と い ろ は
alphabet katakanaハ 二 ホ ヘ ト イ ロ ハ
Kafi
C'est l'un des thaats (mode) indiens :
SA RE GA MA PA DHA NI SA (voir Swaras)
Ce qui équivaut à la gamme : do, ré, mi bémol, fa, sol, la, si bémol, do.

Fichier MIDI
Kalyan
C'est l'un des thaats (mode) indiens :
SA RE GA MA' PA DHA NI SA (voir Swaras)
Ce qui équivaut à la gamme : do, ré, mi, fa #, sol, la, si, do.

Fichier MIDI
Karagouna
Mode de la musique grècque, cf Mi sheberakh.
Khammaj
C'est l'un des thaats (mode) indiens :
SA RE GA MA PA DHA NI SA (voir Swaras)
Ce qui équivaut à la gamme : do, ré, mi, fa, sol, la, si bémol, do.

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Locrien (mode)
Mode de si. La gamme de do dans ce mode est Do Do# Mib Fa Fa# Sol# Sib Do. Il a un caractère instable et est peu utilisé.
Si le mode locrien n'est pratiquement pas utilisé, c'est principalement parce qu'il ne comporte pas la quinte de la note de départ. Or, cette quinte est un des éléments essentiels du système. Ne pas pouvoir l'utiliser est un gros handicap, qui déstabilise le système. Il est par exemple difficile de conclure une mélodie écrite en ce mode (terminer une mélodie commencée sur un Do par la séquence Sol-Do est très habituel).
Lydien (mode)
Mode de fa. La gamme de do dans ce mode est Do Ré Mi Fa# Sol La Si Do. Ce mode est comique ou utilisé dans le folklore polonais.
Ma (Madhyamam)
C'est la note FA en Inde.
voir Swaras.
Madhyama (Ma et ma)
Une des sept notes de la gamme indienne.
Ma correspond à Fa ou légèrement plus,
ma correspond à Fa#+ ou Solb-.
Majeur
Est dite majeure toute gamme construite sur une division de l'octave en huit notes. La distance entre ces notes sera d'un ton, excepté entre la troisième et la quatrième, puis la septième et la huitième. L'intervalle entre la première et la troisième notes, dite tierce majeure, composée de deux tons, caractérise la gamme majeure. Cette gamme n'existait pas dans le chant grégorien et ce n'est qu'au XIIIe siècle qu'elle commença à être utilisée en Angleterre dans les chants profanes puis à être employée couramment. A partir du XVIIe siècle, elle devint l'échelle prédominante de la musique européenne.
Makam
Système modal de la musique ottomane combinant une échelle musicale, un itinéraire mélodique et des motifs spécifiques (voir maqâm).
Mandéka
Gamme sensible courante dans le mandinge : fa-sol-la-sib-do-ré-mib-fa.
Maqâm (ou Magham)
Pour simplifier, le maqâm est l'équivalent oriental du mode occidental.
Structure modale de la musique savante arabe.
Le maqâm associe une échelle musicale évoluant selon une structure mélodique liée à des points de repère, un sentiment et une symbolique. Le terme et le concept sont communs aux musiques persane, arabe et turque.
Dans la musique persane, le maqâm ou magham est caractérisé par trois notes :
  • la note témoin (shâhed) base de la progression mélodique,
  • la note variable (moteqayyer) dont la hauteur varie au cours du mouvement
  • et la note d’arrêt sur laquelle se fonde toute interruption de la musique.
La note d’arrêt final est suivie d’un motif (foroud) servant à revenir à l’intonation initiale (cf. « Radif »).
Marava
C'est l'un des thaats (mode) indiens :
SA RE GA MA' PA DHA NI SA (voir Swaras)
Ce qui équivaut à la gamme : do, ré bémol, mi, fa #, sol, la, si, do.

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Médiante
Troisième note de la gamme en comptant de bas en haut : par exemple, le mi pour la gamme de do.
Mi sheberakh (ou Av horakhamim, Dorien #4, Dorien altéré, Dorien ukranien)
"Celui qui bénit".
Le 4ème degré augmenté de ce mode donne un grand intervalle (1 ton 1/2) entre le 3ème et le 4ème degré : Do Ré Mib Fa# Sol La Sib Do.
C'est le mode de base de la Doina roumaine ou juive.
Micro-intervalle
Intervalle plus petit que le demi-ton. Beaucoup pratiqué dans toutes les musiques populaires, il a été introduit dans la musique classique au XXe siècle.
Mixolydien (mode)
Mode de sol. La gamme de do dans ce mode est Do Ré Mi Fa Sol La Sib Do. Il est utilisé dans le jazz cubain.
Mode
  1. Série de notes agencées dans un ordre particulier. Depuis le XVIIe siècle, il n'existe dans la musique classique plus que deux modes composés chacun de sept notes. Ce sont le mode majeur et le mode mineur. Au Moyen Age cependant, il y en avait huit et dans la musique indienne il en existe plus de deux cents. Voir thaat.

  2. Systèmes musicaux alliant échelles, rythmes, type mélodique et sentiment. Ces systèmes prennent des formes diverses et variées : raga-s en Inde, maqâm pour les musiques perses (ou maghams), arabe et turque, maqôm en Asie centrale, mugam en Azerbaïdjan, magham en Irak, diêu au Vietnam... En Occident, on utilise souvent une terminologie adaptée des grecs et du plain-chant (modes dorien, éolien, ionien, mixolydien...) ou s’appuyant sur la hauteur relative de la note d’intonation (mode de ré, mode de la, mode de sol...).
Ni (Nishadam)
C'est la note RÉ en japonais, s'écrit aussi に en hiragana et 二 en katakana.


C'est aussi la note SI en Inde.
voir Swaras.
Pa (Panchamam)
C'est la note SOL en Inde.
voir Swaras.
Pooravi
C'est l'un des thaats (mode) indiens :
SA RE GA MA' PA DHA NI SA (voir Swaras)
Ce qui équivaut à la gamme : do, ré bémol, mi, fa #, sol, la bémol, si, do.

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Râga
En musique indienne, un râga est plus qu'un thaat (mode). Il désigne un ensemble de sons utilisés pour représenter un état émotionnel défini. Il est déterminé par quatre facteurs :
  1. une tonique, constamment jouée, sur laquelle repose toute la structure du mode.
  2. une gamme (voir Swaras), composée au maximum de neuf, au minimum de cinq notes. Les mélodies qui utilisent un nombre plus grand de notes sont des mélanges de modes, et les phrases de moins de cinq notes ne sont que des figures mélodiques. Les gammes présentent souvent des différences en montant et en descendant.
  3. certaines figures mélodiques et certaines manières d'attaquer les notes sont appelées la "forme" (rûpa) du mode ; elles constituent les éléments du thème.
  4. une note prédominante. Dans chaque mode, une note, autre que la tonique mais parfois confondue avec elle, est employée plus fréquemment que les autres. Elle est toujours accentuée et sert de point de départ aux variations mélodiques qui finissent sur elle. Cette note est appelée "vâdi" (parlante). On dit qu'elle est le roi de la mélodie.

Ces quatre éléments suffisent à déterminer un mode et son expression. A l'intérieur de ces limites, toutes les combinaisons sonores et rythmiques sont permises, mais la moindre utilisation d'une note n'appartenant pas au mode ou d'un groupe appartenant au thème d'un autre mode détruit l'atmosphère et l'expression d'un râga.

Chaque râga correspond à un état émotionnel caractérisé, et l'auditeur est amené à cet état par le haut pouvoir de suggestion du mode. Qui plus est, chaque râga est aussi associé à un certain moment de la journée. Il ne s'agit pas seulement d'évocation, au sens où un mode peut par exemple faire penser au matin : les modes de l'aurore ne doivent être jouées qu'à l'aurore.

Il y a trois divisions principales de la journée (des divisions plus fines aboutissent à des unités de 4, 24, ou 48 minutes) :
  • le jour, où brille le Soleil ;
  • la nuit, éclairée par la Lune ;
  • le crépuscule, qu'illumine le Feu.

C'est pourquoi on parle du râga du matin ou de râga de la nuit, et pourquoi entendre des râgas du matin est si rare, puisque peu compatible avec l'habitude occidentale des concerts donnés exclusivement en soirée !
Relatif
Les gammes sont organisées soit par le cycle des quintes, soit par tons relatifs. A chaque gamme majeure correspond une relative mineure qui utilise les mêmes notes disposées différemment.
Ri (ou Re - Rishabam)
C'est la note RÉ en Inde.
voir Swaras.
Ro
C'est la note SI en japonais, s'écrit aussi ろ en hiragana et ロ en katakana
Sa (Shadjam)
C'est la note DO en Inde.
voir Swaras.
Shruti
En Inde du Nord, il existait autrefois une division de l'octave en un nombre plus important de subdivisions, ou shrutis. La plupart des spécialistes s'accordent sur le fait de l'existence d'une subdivision en 22 shrutis mais d'autres parlent de 24, 44, 49, 66 shrutis ! Mais cela n'est plus d'actualité, tous les musiciens actuels reconnaissant l'existence de douze swaras (notes) issus de la gamme non tempérée.
Swaras
L'octave occidentale ( do ré mi fa sol la si do ) est appelée ashtak dans la musique indienne. Mais ce terme est peu employé car les musiciens indiens parlent plutôt des sept notes non répétées (do ré mi fa sol la si) soit saptak, (asht signifie huit et sapt signifie sept).

Les sept notes de la saptak sont les suivantes :
SA RE GA MA PA DHA NI

et qui correspondent à peu près aux sept degrés de l'échelle occidentale. Leur noms viennent des mots Shadjam (Sa), Rishabam (Ri ou Re), Gandharam (Ga), Madhyamam (Ma), Panchamam (Pa), Dhaivatham (Dha) et Nishadam (Ni).
Comme dans l'échelle occidentale des subdivisions entrainent l'apparition de notes supplémentaires utilisables par le musicien (ce sont les touches noires du piano par exemple). L'ensemble des notes jouables par le musicien (touches noires et blanches du piano) sont les swaras. Il y en a douze :
SA RE RE GA GA MA MA' PA DHA DHA NI NI SA

Les notes soulignées indiquent un bémol et le MA' indique un dièse.

Fréquence et tempérament

Dans la musique occidentale, toutes les notes occupent une place bien précise dans le spectre des fréquences (le La est fixé à 440 hertz).
Dans la musique indienne, l'exécutant fixe lui-même la position du SA et accorde son instrument à partir de cette note dont il a décidé de la fréquence. Ainsi, un SA, peut tout aussi bien être un do, un sol, un ré bémol ou tout autre chose entre deux degrés de notre échelle occidentale.

Ce fait a pu laisser penser que la musique indienne est une musique microtonale, ce qui est inexact. Elle respecte la subdivision en demi-tons (les douze swaras), qui, dans quasiment toutes les cultures, est utilisée, car, la plus à même d'être harmonieuse...
La musique archaïque indienne de type védique, à l'origine du système des ragas, n'utilisait que sept mêmes swaras au lieu de douze. Mais ces sept swaras n'étaient pas le résultat d'une division par sept de l'octave mais bien de sept notes parmi les douze de la subdivision en demi-tons. Le chants védiques plus anciens encore n'utilisaient que trois mêmes swaras parmi les douze, certaines musiques chinoises n'en utilisent que cinq, etc...

Selon le raga joué et le caractère qu'il doit développer, l'écart entre les swaras n'est pas toujours le même, y compris pour un même thaat (mode). Les swaras peuvent alors ne pas correspondre exactement à la subdivision naturelle de l'octave de la gamme non tempérée. Cette déviation s'appelle gamaka et est le coeur et le principe fondamental de l'exécution des ragas.

Pour plus de subdivisions de l'octave, voir Shruti.

Source : http://musique.indienne.free.fr/
Taksim
Le taksim en mode arabo-turc "makam" est une partie improvisée sur les motifs du morceau qui le suit, pouvant aussi être joué au milieu du morceau. Il a été supplanté vers la fin du 19ème siècle par la Doïna.
Tala
Les Tala, cycles rythmique, forment avec les ragas, échelles modales, les fondements de la musique classique indienne.
A l’instar des ragas, il existe une grande varieté de tala différents, et chacun d’eux porte un nom qui correspond à ses caractéristiques propes, offrant ainsi à l’interprète un champ infini de possibilités.
Tempérament
L'incompatibilité mathématique entre les exigences de consonance (Gamme diatonique) et celle de la transposition a conduit à faire consentir des compromis. De nombreux systèmes d'ajustement d'intervalles (ou tempérament) ont ainsi été proposés. Le terme de tempérament vient du verbe tempérer qui indique une idée de limitation : on tempère généralement les quintes pour que le cycle de 12 quintes coïncide avec le cycle de 7 octaves.

Dans les compositions modernes, le tempérament égal a été adopté pour les instruments comme le piano : tous les tons sont de même valeurs, et il n'existe qu'un demi-ton. Dans des recherches récentes, des tempéraments à nombre de degrés supérieur à 12 ont été exploités grâce aux moyens technologiques (micro-intervalle racine cinquante-quatrième de 2, de I. Xenakis, par exemple).
Tempérament égal (gamme à tempérament égal)
Technique d'accord selon laquelle chaque note est à égale distance des autres. L'octave se trouve divisée en douze tons égaux.

Pour faciliter le jeu de transposition, il est nécessaire d'ajuster les intervalles ; un tel ajustement porte le nom de tempérament. J.S. Bach a été le promoteur des gammes tempérées ; le cas particulier du tempérament égal correspond au choix de diviser l'intervalle d'octave en 12 intervalles égaux.
Si t, désigne cet intervalle, on doit donc avoir t*t*...*t = t^12 = 2 ; le demi-ton, souvent dit tempéré par abus de langage, vaut donc racine 12ème de 2.
Tempéré
Se dit d'une gamme ou d'un demi-ton.
Thaat
C'est l'équivalent d'un mode en Inde du Nord.
Il en existe dix qui sont : Bhairava, Asavari, Khammaj, Todi, Kafi, Bilaval, Kalyan, Pooravi, Marava et Bhairavi.
To
C'est la note SOL en japonais, s'écrit aussi と en hiragana et ト en katakana
Todi
C'est l'un des thaats (mode) indiens :
SA RE GA MA' PA DHA NI SA (voir Swaras)
Ce qui équivaut à la gamme : do, ré bémol, mi bémol, fa #, sol, la bémol, si, do.

Fichier MIDI

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