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Ha
C'est la note DO en japonais, s'écrit aussi は en hiragana et ハ en katakana
Habanera
Danse d'origine cubaine très en vogue à la fin du XIXe siècle. Elle est née de la rencontre d'éléments européens avec les rythmes très syncopés des Africains. Les compositeurs français ont su tirer de grands effets de cette danse, comme en témoigne celle de l'opéra Carmen de Bizet.
Hackbrett
Tympanon de Suisse et du Tyrol, cf aussi Dulcimer.
Hammer dulcimer
Nom anglais du tympanon (Iles britanniques, Etats-Unis).
Handbag
Variation vocale, pop et kitsch de la House. Désigne les jeunes anglaises se déhanchant en boîte autour de leur sac à main posé par terre. A l'origine, injure entre DJs.
Happy
Joyeux. Peut s'adapter à la House, au Hardcore, aux ravers et autres people.
Happy Hardcore
Variante plus légère du Hardcore née en Angleterre et en Hollande en 1993.
Happy House
cf Disco-House.
Hard
Terme générique anciennement utilisé pour décrire tout groupe relevant d'une quelconque tendance ou sous-tendance dérivée du hard rock originel. Aujourd'hui, on emploie plutôt metal – hormis pour les vétérans que sont Deep Purple, AC/DC, Aerosmith et consorts.
Hard FM
Forme de hard rock volontairement édulcorée afin de passer à l'antenne des grosses radios américaines à une époque (le début des années quatre-vingt) où le hard en était exclu d'office. Outre ses jolies mélodies et ses ballades langoureuses, le hard FM est surtout réputé pour l'excellence de ses chanteurs (ou chanteuses !).
Hard House (ou Progressive)
La house en plus aggressif née en 1993 à New York (USA).
Hard rock
Style musical dérivé du rock qui engendrera, au gré de ses mutations et croisements avec divers autres genres (punk, musique classique, rap, funk, etc.), la cinquantaine de tendances et sous-tendances listées dans ce lexique. Ce terme continue aujourd'hui de s'appliquer aux groupes de la première génération, ainsi qu'à ceux qui en perpétuent l'héritage.
Hard rock progressif
Croisement entre le hard rock et le rock progressif, ce qui peut tout autant s'avérer mortellement ennuyeux que particulièrement jouissif (dès lors que l'on apprécie les morceaux de dix minutes et les prouesses instrumentales).
Hard Techno (hardtechno)
Rythme techno, aucune pause, effets hypnotiques à volonté…
Extraits sur ElektroNoize : UMustleArN - Live in Waregem - Belgium 2001...
Hard Trance
Musique électro plus agressive que la Trance. Née en 1993 en Allemagne.
Hardcore
Ce style musical possède un tempo très rapide oscillant entre 180 et 250 BPM. Le Hardcore est à la Techno ce que le Trash-Métal est au Rock. De par sa physionomie métronomique, il se trouve résolumment tourné vers la dance. Basé sur les saturations, les hurlements sonores et l'apogée du larsen, il reflète largement nos civilisations industrielles. Très prisée par les pays germaniques, les Pays-bas ont apporté une forme spécifique plus commerciale appelée : la Gabber House.
Extraits sur le site ElektroNoize : Implicit Flush - Goetia Planet - No One - In my hard garden mix
Hardcore industriel
Courant ultra-violent dérivé de la « musique » industrielle dont il a conservé les machines (boîtes à rythmes, séquenceurs, samplers, etc) tout en s'appropriant les guitares, l'agressivité et les vocaux du hardcore.
Hardcore new-yorkais
Variante du hardcore apparue à New York au début des années quatre-vingt et élargie ensuite aux groupes de toute origine jouant une musique similaire. Le style new school est fortement influencé par le thrash metal, tandis que l'old school est plus proche du punk originel.
Hardstep
Assez similaire à la jungle, le Hardstep se caractérise par un rythme beaucoup plus appuyé et dur. C'est un style minimaliste très tranchant.
Harmonica (à bouche)
Instrument constitué d'une rangée d'anches libres, enfermées dans une petite boîte plate. On en joue comme d'une flûte de Pan, en promenant la boîte devant la bouche et en soufflant ou en aspirant selon la note désirée.



Le Mundharmonica apparait en 1828, invention de l'Allemand Christian Friedrich Buschmann (1805-1864) : succès retentissant et non démenti jusqu'à nos jours. D'un usage généralement populaire, cet instrument, aux possibilités étonnantes, a aussi intéressé quelques compositeurs de musique savante. Néanmoins, c'est dans le jazz et le blues qu'il donne toute sa mesure.

Le principe de l'harmonica est simple : l'harmoniciste souffle à l'intérieur de cases qui fournissent chacune deux notes différentes (une par compression, une autre par aspiration). La bouche pouvant couvrir 3 ou 4 trous à la fois, les anches sont disposées de manière à ce que l'on obtienne des accords. Cependant, à un niveau supérieur de pratique, il est possible d'émettre des sons isolés à la place des accords.

Il convient de distinguer :
  • l'harmonica diatonique accordé dans une tonalité déterminée
  • l'harmonica chromatique permettant, grâce à une touche sur le côté, l'emploi de diverses tonalités.
Harmonica à verres
Instrument composé de verres en cristal que l'on accordait en les remplissant de plus ou moins d'eau et que l'on jouait en frottant les bords. Il connut un grand succès à la fin du XVIIIe siècle : Gluck en joua en public et Mozart lui consacra un quintette.
Harmonie
Par opposition à la mélodie, c'est l'art de combiner les sons entre eux dans la dimension verticale de l'espace (accords).
Il y a quatre étapes dans l'histoire de l'harmonie. Il a fallu attendre la Renaissance pour rencontrer une véritable conception des sons dans leur état vertical. Auparavant, les sons étaient toujours conçus de façon horizontale, c'est à dire mélodique. L'harmonie de la Renaissance était très simple et claire, reposant sur des accords peu nombreux, le compositeur Palestrina représentant l'apogée de cette écriture. Dans l'histoire de l'harmonie, le XVIIe siècle correspond à une deuxième étape que l'on appelle l'étape de la basse continue. La notion d'accord commença à être clairement définie puisqu'une plus grande importance était attribuée à la ligne de basse et que les accords étaient classés. Au XVIIe siècle, toutes les découvertes du siècle précédent furent mises en pratique par les deux grands maîtres, Bach et Rameau, qui instaurèrent un langage appelé l'harmonie classique. Mais au cours du XIXe siècle Liszt et Wagner commencèrent à détruire les appuis solides de cette écriture trop rigide et le XXe siècle chercha à remplacer l'ancien système par des lois acoustiques nouvelles.
Harmoniques
Définition normalisée : dans un son périodique, désigne toute composante sinusoïdale dont la fréquence est un multiple entier de la fréquence du fondamental. La présence des harmoniques contribue à la couleur d'un son. Cette couleur est l'un des aspects liés au timbre des instruments.
La consonance de deux sons musicaux repose en grande partie sur le recouvrement de leurs harmoniques. Les intervalles d'octave, de tierce majeure, etc., peuvent s'expliquer ainsi.
Note : on parle parfois d'harmoniques subjectifs ; il s'agit dans ce cas de la perception de fréquences harmoniques d'un son fondamental dans le cas de l'émission d'un son pur ! Cette émission n'a lieu que pour un niveau sonore suffisant.
Harmonium

Conçu par François Debain (1806-1877) d'après les travaux de C. J. Grenié, l'harmonium (dont le brevet est déposé en 1842) est souvent comparé à l'orgue ; il ne possède pourtant aucun tuyau et fonctionne exclusivement à l'aide d'anches libres métalliques.

Destiné pour être un instrument joué dans les maisons, à l'instar du piano, il est rapidement devenu l'instrument des églises trop petites ou trop pauvres pour accueillir un orgue à tuyaux.

L'air parvient aux lamelles vibrantes après avoir été emmagasiné dans un réservoir, lui-même alimenté par deux soufflets actionnés par les pieds de l'exécutant. La touche d'expression relie directement les soufflets aux anches, par une nuanciation plus précise. Comme dans l'accordéon, plusieurs rangées de lamelles, accordées en octaves, peuvent parler simultanément, de telles superpositions constituant des registres (ou des jeux). Ces derniers confèrent à l'harmonium une étendue et une palette de sonorités assez impressionnantes.

L'harmonium n'est jamais parvenu à s'imposer en tant qu'instrument de concert, notamment à cause de la lourdeur du jeu, du manque d'attaque. Il continue d'être utilisé comme ersatz de l'orgue. Cependant, quelques compositeurs de la fin du XIXème siècle s'y sont intéressés : César Franck a réalisé un arrangement de son Prélude, Fugue et Variations mais aussi écrit d'autres partitions originales, Saint-Saëns lui a consacré 6 duos avec piano. Citons également Berlioz, Dvorak, Vierne, Boëlmann, etc.

L'harmonium sert actuellement aux études acoustiques.
Harpe
Instrument à cordes tendues sur un cadre triangulaire de dimensions très variables. On rencontre cette forme d'instrument depuis le troisième millénaire avant J.-C., et elle s'est répandue dans toutes les civilisations. Elle apparaît en Europe au VIIIe siècle. Ce fut Erard qui réussit, à la fin du XVIIIe siècle, à trouver un moyen satisfaisant pour introduire le chromatisme sur cet instrument qui devint alors aussi complet que le piano.
Harpe celtique
Petite harpe à cordes en métal ou en nylon, reconstituée d'après les anciennes harpes jouées dans les pays celtiques.
Harpe-psaltérion
Variante du psalterion se jouant avec les doigts.
Hassidique (ou Nigunim)
Musique sans paroles, joyeuse et fervante, aux mélodies faciles. Elle est appelée « nigunim ».
Hassidisme (ou courant hassidique)
Les hassidim (pieux) encourageaient les juifs à exprimer leur ferveur et à s’approcher du divin, comme aux temps bibliques, par des expériences collectives mystiques voire extatiques, s'appuyant sur les chants et les danses.
Hautbois
Instrument à vent dont le son nasillard est dû à l'emploi d'une anche double. Il mesure environ soixante centimètres et se compose de trois parties : le pavillon et un tube muni de clés en deux sections qui s'emboîtent.
Hautbois d'amour
Inventé vers 1720 cet instrument sonne une tierce en dessous du hautbois. Bach en a fait grand usage dans ses partitions d'orchestre.
Hauteur (ou hauteur tonale)
Définition normalisée : caractère de la sensation auditive lié à la fréquence d'un son périodique, qui fait dire que le son est aigu ou grave selon que cette fréquence est plus ou moins élevée. Par extension, la notion de hauteur peut s'appliquer avec une facilité plus ou moins grande à des sons non périodiques.

La relation hauteur-fréquence est fixée par la spécification de la fréquence du La4 : 440 Hz.

Le terme de hauteur vient de ce que, par rapport à l'ensemble des lignes que forme la portée, on représente les sons aigus plus hauts que les sons graves.

En fait, cette grandeur psychophysique est en relation linéaire avec la fréquence jusqu'à 500 Hz environ ; au-delà la relation est plus complexe (voir Mels). Pour des sons simples la hauteur peut varier avec l'intensité : pour les fréquences supérieurs à 4000 Hz, elle tend à monter avec l'intensité et pour les fréquences inférieures à 2200 Hz elle tend à diminuer avec l'intensité.

L'expérience montre également que la sensation donnée par des sons de fréquence égale dépend de leur timbre, de leur intensité, de leur hauteur absolue, du contexte où ils se trouvent. Pour des sons riches en harmoniques la hauteur perçue peut correspondre à la différence des harmoniques consécutifs ce qui n'implique plus que la fondamentale soit présente.
Hauteur brute
Pour un son pur, désigne la hauteur tonale.
Pour un son complexe, désigne la hauteur de la composante la plus intense.
Hauteur fondamentale
  1. Pour un son pur, désigne la hauteur tonale.

  2. Pour un son complexe, désigne la hauteur associée à la fréquence la plus basse.
Hauteur spectrale
  1. Pour un son pur, désigne la hauteur tonale.

  2. Pour un son complexe, désigne la hauteur associée à une composante spécifiée.
Hawzi
Répertoire intermédiaire entre la musique arabo-andalouse au développement très long et la musique populaire faite de courtes pièces.
He
C'est la note FA en japonais, s'écrit aussi へ en hiragana et en katakana
Headbanging
Pratique consistant à hocher vigoureusement la tête en cadence. Par extension, le mot « headbanger » désigne tout fan de metal.
Heavy blues
Terme désignant rétroactivement la plupart des précurseurs du hard rock (Free, Cream, les Yardbirds…) et, plus récemment, tous les bluesmen au jeu de guitare hautement incisif.
Heavy boogie
Boogie-woogie survitaminé joué à la sauce hard rock. AC/DC est parfois classé dans cette catégorie.

2 4 6 A B C D E É F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Accueil
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