Sa (Shadjam) | |
| C'est la note DO en Inde.
voir Swaras. |
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| Musique traditionnelle à messages de la haute vallée du Nil en Égypte. |
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| Style traditionnel des Sakalava, qui occupent majoritairement la côte ouest de Madagascar depuis cinq siècles. Dans sa forme modernisée, la guitare remplace le valiha, la batterie le tambour, l’orgue l’accordéon, mais l’on danse toujours sur une rythme en 6/8. |
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Salsa | |
| Genre créé par les artistes cubains et latino-américains émigrés à New York après la révolution castriste, puis popularisé dans le monde entier par Jerry Masucci, fondateur du label Fania. La salsa est aujourd’hui la musique latine internationale. |
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Salsa consciente | |
| Salsa qui se caractérise par des textes riches, poétiques, avec un fort contenu revendicatif, social, voire politique. Elle prend forme vers le milieu des années 70. |
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Salsa cubaine | |
| Appellation parisienne du Casino. |
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Salsa new-yorkaise | |
| cf Mambo (danse). |
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| Danse italienne, rapide, à 6/8, d'allure sautillante, très en vogue au XVIe siècle. |
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| La reine des carnaval au Brésil, son rythme s’inspire de ceux du semba qui a voyagé avec les Noirs depuis l’Angola. |
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| Le quatrième élément chanté de l'ordinaire de la messe. |
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Santeria | |
| Cultes religieux issus d'un syncrétisme entre les religions animistes d'Afrique de l'Ouest et le catholicisme, pratiqués principalement à Cuba mais existant également sous d'autres noms (Vaudou, Candomble…) et sous des formes légèrement différentes dans l'ensemble de la Caraïbe ainsi qu'au Brésil. |
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Santero (santera au féminin) | |
| Personne pratiquant la Santería. |
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Santour (ou centour) | |
| Santour ou sintour, cintour, sintour, sintoor, santoor, santur, santouri, satouri, santuri, chang, dulcimer, tsimbalu (proche du cymbalon ou czymbalum hongrois), du kanklès d'Estonie, du hackbrett suisse, du surmandal et du shantoor indien, du yang-qin chinois, khim au Kampuchea, dulcimer iranien.
Connu dans le sud de la Russie et au Moyen-Orient. Il a également été introduit en Espagne. Cithare sur caisse de forme généralement trapézoïdale. Instrument proche du qanoun, c'est vers le neuvième siècle de l'ère chrétienne que le santour va se différencier du qanoun. Le santour est l'ancêtre du clavecin et du piano.
L'origine du santour (cithare à corde frappées) remonte à l'époque sumérienne (entre 3500 et 2000 av J.C.). C'est en Iran que le santour a pris sa forme la plus parfaite: une cithare trapézoïdale où 72 à 100 cordes métalliques fixes (4 par notes) sont tendues sur deux rangées de neufs petits chevalets (kharak) qui peuvent être mobiles. Les cordes les plus aiguës sont en acier, les plus graves sont en bronze ou en cuivre. L'étendue normale peut être de deux octaves et demi à trois octaves et, selon l'échelle modale utilisée, on accorde l'instrument au moyen d'une clef agissant sur les 72 à 100 chevilles fixées sur un des côtés du santour. L'instrumentiste frappe les cordes avec de fines baguettes de noyer, de néflier ou de buis, appelées mezrab (plectre) dont une extrémité est découpée de manière à permettre la préhension par les trois premiers doigts de chaque main, et l'autre extrémité, qui frappe les cordes, est légèrement relevée et peut être recouverte dans certains cas de feutre, immitant ainsi le son du piano. La note la plus grave est le Mi grave. |
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| Petit résonateur de bois muni de lames métalliques que l'on joue avec les pouces (Afrique). |
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| Gamme casamançaise ayant le 4e degré haussé d'un ton chromatique. Même chose que la gamme antique hypo-lydienne : fa-sol-la-si-do-ré-mi-fa. |
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| Ancêtre du trombone dont il se différencie seulement par un tuyau plus étroit. Il fit son apparition au XVe siècle.
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Sarabande | |
| Danse lente et noble, provenant d'Espagne et introduire en Europe au XVIe siècle. Elle est de mesure ternaire avec un appui sur le deuxième temps. Elle fût introduite dans la suite. |
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Sarangi (ou saranghi) | |
| Inde, Pakistan, Népal.
Vièle à manche court et à archet du nord de l'Inde. Il est tenu droit sur les genoux. Il comporte 4 principales cordes + 12 cordes sympathiques qui résonnent grâce aux vibrations de la caisse de résonance de l'instrument.
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| ou sorud (Baloutchistan) / queychak / qeychak / Inde, Rajasthan, Pakistan.
Vièle datant du XVIIIe siècle populaire au Baloutchistan (Pakistan). Il est taillé dans un bloc de bois en parpuk (tecomella undulata) ou en mûrier, la forme est complexe pouvant évoquer une tête de mort avec de grandes orbites. la table de résonance est en peau de chèvre ou de gazelle. Il possède 4 cordes dont 3 sont en métal et une en boyau (bourdon) accordées Mi aigu - Mi grave - La - le bourdon en Mi. L'instrument possède 6 à 8 cordes sympathiques accordées (du plus aigu au plus grave) Si - Sol dièse - Fa dièse - Ré - Do dièse - Si. Les luthiers sont: Loqmân, Abdolkarim, Ali Mamad, Emâmbakhsh (Baloutchistan). |
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| On fait sauter le ton, lorsque donnant trop de vent dans une flûte, ou dans un tuyau d'un Instrument à vent, on forcé l'air à se diviser & à faire résonner, au lieu du ton plein de la flûte ou du tuyau, seulement quelques harmoniques. Quant le saut est d'une octave entiere, cela s'appelle. octavier.
A la trompette ou au cor de chasse, il faut nécessairement sauter pour varier les notes.
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Sautreau | |
| Chaque touche du clavier de la vielle à roue en possède un par corde mélodique.
Fait en bois dur, on peut les tourner pour ajuster le réglage d'une note.
Lorsque le joueur appuie sur une touche, le sautreau appuie sur la corde mélodique, et réduit ainsi sa longueur vibrante. Ils jouent le rôle des doigts sur un manche de guitare ou de violon. |
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| Acousticien du XIXe siècle qui a donné son nom à la division des intervalles telle qu'on la pratique de nos jours.
Suivant les lois générales de Fechner, il convient de représenter la sensation de hauteur par une échelle logarithmique. Si I désigne un intervalle mesuré par le rapport des fréquences, alors la valeur en savart notée h est donnée par : h = 1000.log(I).
Ainsi, un intervalle d'octave correspond à 1000.log(2), soit environ 301 savarts et un demi-ton dit tempéré à 25 savarts (environ). |
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| Musique égyptienne traditionnelle populaire de la côte méditerranéenne. |
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Saxhorn | |
| Instrument à vent en cuivre, inventé au XIXe siècle par Adolf Sax et adopté par les fanfares. |
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Saxophone | |
| Instrument à vent en cuivre, utilisant une anche simple, de perce conique. Il en existe sept tailles. Cet instrument connut un grand succès au XXe siècle, notamment grâce au jazz.
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Saz | |
| Famille de Luth à long manche (Turquie, Kurdistan) dont sont notamment originaires le bouzouki et le baglama. |
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| Improvisation vocale se servant exclusivement d'onomatopées. |
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| Mot italien utilisé pour indiquer, qu'il faut jouer d'une façon espiègle et vive. |
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Scherzo | |
| Mot italien signifiant "plaisanterie". Au XVIIe siècle c'était une pièce brève, d'un caractère léger. Beethoven lui donna une grande importance en l'introduisant dans ses sonates pour remplacer le menuet. Le scherzo adopta la forme du menuet mais prit un caractère de plus en plus dramatique que Chopin et Brahms exploiteront dans des pièces assez longues, en un seul mouvement. |
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| Mot italien signifiant "désaccordé". Technique consistant à changer l'accord habituel des instruments à cordes. Par exemple les notes les plus graves des premiers clavecin étaient sol, la, si, do, do#... la gamme continuait ensuite normalement avec tous les dièses et bémols.
Pour jouer un si bémol grave, le claveciniste devait "désaccorder" la corde de si. |
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Scottish | |
| C'est une danse française dont la forme principale se rencontre dans les régions du Centre. Il existe aussi une version bretonne qui est très différente. Rythmée par la vielle à roue, c'est une danse très agréable à regarder. |
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| Autrefois, on se faisait engueuler lorsqu'on s'amusait à faire des va et viens sur le Michel Sardou tout neuf de Maman. Aujourd'hui, tous les DJ's qui se respectent le font. Et on les trouve épatants ! |
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| Style vocal traditionnel irlandais a capella avec un répertoire essentiellement gaélique. |
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| Terme désignant le deuxième degré de la gamme, ré pour une gamme de do, et aussi un intervalle d'un ton : do-ré est une seconde majeure. |
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| Genre commun aux îles de l’Océan Indien (Maurice, Réunion, Seychelles…), qui accompagnait les rites des Africains déportés avant de devenir une simple chronique orale de la vie sociale. Triangle, tambour et hochet en tiges de canne à sucre produisent ce vertige cyclonique ternaire caractéristique du séga traditionnel. |
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| Courant répandu à partir de l’Ile Maurice vers la fin des années 80, mariant les orchestrations et les messages du reggae au balancement typique du sega traditionnel, alors laissé pour compte. |
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| Signe placé à la fin d'une pièce pour indiquer qu'il faut l'enchaîner directement à la pièce suivante. |
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| Danse et chant espagnols dont la métrique varie selon les régions. Elle se compose de couplets de quatre vers introduits par des préludes instrumentaux à trois temps. |
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| Tuyaux d'orgue faisant entendre les notes une octave plus bas que telles qu'elles sont écrites. |
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